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06.06.2024

Nos Athlètes

NOS ATHLÈTES #3

Mélissandre Dambury, manager adjoint 4S (sûreté, santé, sécurité, secours) et Julian Marcos, responsable event services (gestion des flux de services et accueil du grand public) ont tout mis en œuvre pour vous accueillir, de manière fluide et sécurisée, sur nos sites lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Ils nous expliquent comment appréhender un tel événement quand on a des fonctions si stratégiques pour le public.

/ Publié le 03.07.24 /

Julian et Mélissandre

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

Melissandre : Mon rôle, pendant la préparation des Jeux, a été de m’occuper de la FA SEC (sécurité), qui chapeaute la sûreté, la sécurité incendie, le médical, les transports, les accréditations et EVS (event services) qui gère les volontaires. J’ai eu la mission de préparer tous les dispositifs, comme l’installation du barrièrage, la commande des caméras de surveillance, ou la gestion de la sécurité incendie et du dispositif prévisionnel de sécurité, entre autres.
Pendant les JOP, je serai Venue Security manager. Je vais devoir assurer le dialogue avec les parties prenantes « externes au site » (ville de Paris, préfecture de police, SNCF…). Ensemble, nous devrons coordonner tout le dispositif, de l’arrivée des publics à la gare, à leur entrée dans le site, jusqu’à leur évacuation du site après la compétition.

Julian : Pendant les JOP, je serai chargé des EVS (Event Venue Services) sur le site de La Chapelle. Mon rôle consistera à accueillir les spectateurs dès leur arrivée aux abords du site, les orienter à l’intérieur et les informer tout au long de leur présence chez nous, en m’assurant que les services proposés soient bien accessibles et disponibles : ça va des sanitaires aux concessions de restauration, en passant bien entendu par leur place en tribunes. Pour cela, j’ai une équipe de deux personnes (Alix et Aurore), et pas moins de 160 volontaires en moyenne par jour, notamment sur la partie OLY (olympique).

Avant les JOP, mon rôle, c’est de préparer la formation des volontaires, d’identifier les différentes missions qu’ils ont à remplir sur le site. Je tente de leur faire passer la meilleure expérience possible pour les garder motivés. Les volontaires, c’est comme des spectateurs qui nous donnent un coup de main, ils doivent vivre une expérience sympa, pas seulement venir nous aider !

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, (Arena Bercy / Arerna Porte de la Chapelle). Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ?

Melissandre : Être la ville hôte des JOP, et plus encore, prendre pleinement part à leur organisation, c’est quelque chose que l’on ne vit qu’une fois. Il y a de ça un an, ma mère me disait « ce serait trop bien que tu bosses sur la sécurité des Jeux », et je l’ai fait. C’est une chance inestimable.
Et il faut le dire, l’Accor Arena, c’est une salle mythique. En tant que grande fan de basket - qui suit de très près les matchs de la NBA -, travailler ici, pour les Jeux et notamment les finales de basket… C’est un rêve éveillé. On veut tous voir une finale France-USA ici… non ?
Au delà de tout ça, je suis extrêmement heureuse d’être entourée d’une équipe aussi cool !

Julian : Ça me fait beaucoup de bien de découvrir un autre site - celui de La Chapelle - après 13 ans à l’Accor Arena, et d’aborder de nouvelles missions. Ça me permet d’exprimer davantage mon potentiel, de mettre à profit les connaissances que j’ai acquises comme lors de l’accueil des Coupes de France de hockey sur glace ou lors des championnats du monde en 2017, et d’en développer de nouvelles, au vu de l’envergure des JOP !

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ?

Melissandre : Ce dont je suis le plus fière, c’est clairement de pouvoir répondre du tac au tac aux interrogations sur les plans, pouvoir faire du conseil sur les plans, sur ce que l’on peut faire réglementairement ou pas… Et cette mission de mise en sécurité de la salle, bien sûr. Je suis arrivée il y a un an et on me témoigne déjà une grande confiance avec de telles responsabilités sur un événement d’une pareille amplitude.

Julian : C’est d’avoir réussi à créer un bon esprit d’équipe avec Alix et Aurore, avec qui je travaille sur les olympiades. Je suis particulièrement heureux qu’on m’ait proposé cette mission, qu’on ait reconnu mes capacités à pouvoir gérer. Je vais pouvoir découvrir une nouvelle salle, dans un nouvel environnement, plus large.

Avez-vous une anecdote concernant la préparation des JOP dans nos enceintes ?

Melissandre : La première semaine, quand je suis arrivée, j’avais 4 livrables à remettre pour Paris 2024. Un sur le schéma directeur sécurité pour BCY et CPL, et un sur les ressources de sécurité privées, pour les 2 sites également. J’ai fait mon grand bain dans le monde des livrables et ils ont été validés. Une arrivée mouvementée, qui m’a directement permis de rentrer dans le vif du sujet et de monter en compétences !

Julian : Ça me fait plaisir de passer du côté organisateur : j’ai fait partie de la sélection olympique des JOP de Salt Lake City en 2002, pour le hockey sur glace. J’étais très jeune à l’époque, ça me permet de me remémorer de beaux souvenirs. Certains ne le savent pas ici, mais j’ai 13 ans de hockey sur glace aux Gothiques d’Amiens derrière moi !

NOS ATHLÈTES #2

Nous avons demandé à Nathalie Grimaud, chargée de projet RSE, et Yvan Hamadene, responsable qualité et expérience client, de nous partager leur sentiment à l'approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

/ Publié le 26.06.24 /

Nathalie et Yvan

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

Nathalie : Ma mission : assurer que les engagements environnementaux et sociaux pris dans le cadre de nos engagements contractuels soient respectés sur les deux sites de compétition. Il s’agit d’une mission transverse, en interaction avec toutes les FA, qui concerne des enjeux aussi diversifiés que l’économie circulaire, la neutralité carbone, l’innovation sociale, l’inclusion des personnes en situation de handicap ou encore la création de valeur sur les territoires. Cela suppose de travailler sur les achats responsables que nous déployons, de briefer les prestataires stratégiques sur ces sujets, d’identifier les enjeux environnementaux et sociaux pour chaque domaine d’activité et de réaliser un reporting (suivi du Plan environnemental et social, outil carbone matière).

Yvan : Avant les JOP, mon rôle consiste à apporter mon expertise sur la planification, à anticiper les éléments bloquants sur les sujets nous concernant et à préparer mon équipe à la gestion d’un évènement de cette envergure.

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, à Arena Bercy/Chapelle. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ?

Nathalie : Évidemment, je suis très fière d’accueillir les Jeux sur nos sites et de prendre part à leur bon déroulement. C’est un événement vertigineux, hors normes, dont l’exposition médiatique massive nous oblige à l’excellence. ! On pourrait même parler d’un événement augmenté, d’ailleurs. « Augmenté » au sens « disproportionné ». Ça nous oblige à sortir de notre zone de confort, à relever des défis en permanence. D’ailleurs, c’est avant tout un défi collectif. Notre groupe n’est pas le seul concerné, nous embarquons avec les équipes de Paris 2024, des volontaires, des prestataires, des partenaires… Cet événement intègre des parties prenantes avec lesquelles nous n’avons pas forcément l’habitude de collaborer. C’est extrêmement stimulant !

Yvan : Je suis fier de participer à l’organisation de cet événement. Je l’aborde comme un challenge, et je le vois un peu comme une compétition aussi. Ça génère de l’engouement, de l’impatience, on est curieux de voir en quoi ça va consister en réalité parce qu’on est beaucoup sur la théorie pour l’instant. C’est parfois difficile de se projeter et de quantifier les besoins, mais j’ai une approche sereine, car j’ai été confronté à de hauts niveaux d’exigence par le passé. J’ai l’habitude de gérer des événements avec beaucoup de tension, un gros volume horaire !

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ?

Nathalie : C’est certainement de pouvoir rendre concret et traduire en actions opérationnelles les grands enjeux du développement durable au sein d’un événement. Par exemple, pour ce qui est des enjeux sociaux, je suis le dispositif « facilitateur de Paris 2024 » visant l’amélioration de l’insertion des personnes éloignées de l’emploi. Pour ce qui est des enjeux environnementaux, on va évidemment être sensibles à la préservation de la faune et de la flore, à la maîtrise de notre empreinte carbone... Par exemple, on veille au choix des équipements et matériaux et à leur réemploi en second vie, on propose avec les équipes de F&B des offres alimentaires moins carnées, ainsi qu’un sourcing local pour l’approvisionnement.

Finalement, ce que je trouve formidable, c’est l’héritage matériel et immatériel que nous laisseront les JOP : une agilité et des expertises nouvelles, puis des idées à explorer dans une logique d’amélioration continue.

Yvan : La mission dont je suis le plus fier, c’est d’avoir apporté un cadre, des connaissances de terrain. D’avoir partagé la vision de mon management participatif et créé une réelle dynamique d’équipe. Je sais qu’aujourd’hui, mon équipe se sent prête et armée pour participer à cette compétition !

Avez-vous une anecdote concernant la préparation des JOP dans nos enceintes ?

Nathalie : Je dois parfois passer de sujets transverses (tels que les achats responsables) à des sujets très opérationnels, importants pour l’expérience spectateurs. Exemple très récent : Paris 2024 doit garantir l’accès à l’eau pour les différents usages et les différentes populations sur chaque site (public, médias, workforce, athlètes…). Pour ce faire, il faut estimer le volume d’eau consommé. Cela nécessite de répertorier les équipements de nos infrastructures. Nous avons dû comptabiliser le nombre de… sanitaires. Et je peux d’ores et déjà vous dire que nous sommes dotés de 252 toilettes sur le site de Bercy !

Yvan : C’est important de sortir des clichés. On s’est initiés, avec mon équipe, à la manipulation de la monobrosse, que les agents d’entretien utilisent assez fréquemment. Et je peux vous affirmer que ce ne sont pas des appareils faciles d’utilisation ! Il faut savoir les dompter. À défaut d’avoir été efficaces… on a gagné en muscles, et en reconnaissance envers leur travail !

NOS ATHLÈTES #1

Nous avons demandé à Marion Marre, responsable adjoint des opérations pour La Chapelle Arena, et Samuel Cohen, responsable des opérations pour l’Arena Bercy, de nous donner leur ressenti à 50 jours de l’échéance. Ils sont en charge du "Back of house”, c’est à dire tout ce que le public ne voit pas, “les métiers de l’ombre” comme ils disent, et qui concernent la régie ou la logistique, par exemple. 

/ Publié le 06.06.24 /

Marion et Samuel

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

MM : Il faut apporter des solutions et trouver des compromis. Il y a aussi une partie management, pour laquelle il faut savoir redonner du baume au coeur aux équipes dans les moments un peu compliqués. On le voit particulièrement à l’approche du montage !
 
SC : Notre rôle, c’est d’assurer la coordination des opérations qui se déroulent en amont. On doit veiller à ce que tous les acteurs coopèrent sur le terrain, pour l’organisation, les plannings… Voir si tout rentre dans les temps. Pendant les Jeux, si le travail est bien fait, je ne gère quasiment plu

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, à Arena Bercy/Chapelle. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ? 

SC : Je suis assez fier de travailler pour ce projet, de représenter les Jeux à Paris. Bercy, c’est mon quartier depuis que je suis gamin, donc ça me touche encore plus de l’organiser ici.
 
MM : Je ressens de la fierté, bien sûr, parce que c’est un projet majestueux. De l’excitation aussi : il me tarde d’y être et de vivre l’événement. Et c’est une grande première d’être co-organisateurs de cette manière là, avec Paris 2024 ! Habituellement, la ville hôte met à dispo des infrastructures et l’organisateur prend possession des lieux, chapeaute tout. Cette année, Paris 2024 délègue certaines activités à l’exploitant direct de l’infrastructure. Ça, c’est énorme ! 

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ? 

SC : C’est sûrement la refonte ! Le changement de visage du parc de Bercy qui s’est transformé en « broadcast compound » (régie vidéo/audio de la télévision internationale) pour l’occasion, on y a installé presque 100 bungalows. Ce travail a commencé début mai et il nécessite une grande flexibilité puisqu’on travaille en parallèle des événements classiques qui se passent dans l’enceinte, on doit s’adapter. 
 
MM : La mission dont je suis le plus fière, c’est l’aménagement de l’arena et de ses espaces. Une architecte est avec moi bien sûr, mais c’est comme si j’orchestrais la production des plans d’aménagement. Il faut se rendre compte que, contrairement aux productions qui ont accès à une partie de l’arena, Paris 2024 a accès à la quasi entièreté de l’enceinte ! C’est colossal.

Avez-vous une anecdote concernant la préparation des JOP dans nos enceintes ? 

MM : Chaque arena a accueilli un événement test. Pour nous, à l’Arena La Chapelle, c’était la compétition de para powerlifting. La scène, de forme hexagonale, se monte comme un lego. Sauf que… le lego ne s’assemblait pas. On a dû arrêter tout et réfléchir à un plan B en last minute, car il fallait que l’événement se produise malgré tout. On a refait des découpes sur place pour favoriser l’imbrication, mais c’était assez stressant. Au final, plus de peur que de mal, on a réussi !

SC : Quand je suis arrivé, on me parlait de « containment ». Pendant 1 semaine, j’étais perdu, je pensais qu’on parlait de container… Puis j’ai fini par apprendre que ce sont tous les passages de câbles, les chemins de câbles mis à disposition de tout le monde ! Tout semblait plus logique.
Dans la même veine, plus personne ne veut parler avec nous en fin de journée parce qu’on utilise trop de jargons techniques (rires)

Nicolas Dupeux porteur de la flamme !

C'est officiel, Nicolas Dupeux, CEO de Paris Entertainmet Company fera partie des 11.000 personnes sélectionnées par le comité d'organisation (COJOP), les sponsors et les territoires, pour porter la flamme olympique, le 15 juillet !

/ Publié le 05.06.24 /