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06.06.2024

Nos Athlètes

NOS ATHLÈTES #5

Charles-Éric, responsable des hospitalités front-office, et Chloé, responsable hospitalités & grand public, organisent l'accueil des spectateurs dans les zones loges & salons de l’Arena Bercy. Leur travail consiste à s'assurer que l'expérience client soit la plus mémorable possible et à tous ces petits détails qui déclenche un effet "waouh" à la hauteur de l'événement. .

/ Publié le 09.07.24 /

Apolline & Benjamin

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

CHLOÉ Mon rôle pendant la préparation des JOP, c’est de mettre en œuvre les opérations d'hospitalité sur le site de Bercy. Cela inclut l'organisation des offres de restauration et de boissons pour les clients VIP, la gestion des hôtesses, la distribution des cadeaux, et l'aménagement des salons. Pendant les JOP, concrètement, je serai le chef d'orchestre des hospitalités à Bercy, et superviserai chaque espace VIP avec un responsable dédié, qui assurera le bon déroulement des opérations et résoudra les problèmes opérationnels en temps réel. Mon rôle consiste également à coordonner l'accueil du public, de leur arrivée à leur positionnement dans la salle, jusqu'à leur sortie, tout en veillant à ce que chaque personne soit placée selon le package qu'elle a payé, avec un souci constant du service client.

CHARLES-ÉRIC : En tant qu'Assistant Venue Manager Hospitality, mon rôle est de garantir la transition harmonieuse entre nos activités classiques et la préparation pour les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP). Il inclut une dimension logistique significative, une part de design d’intérieur, et la coordination avec les prestataires. En collaboration avec la sécurité, nous élaborons des dispositifs d’accueil adaptés aux différentes populations et aux offres vendues, en veillant toujours à la satisfaction des invités. Cela nécessite une relation étroite avec les équipes de nettoyage, en lien avec les standards de qualité, et implique la gestion du mobilier, de la décoration des loges et du "clean venue" pour les espaces hospitalités (loges et salons). L’accueil client inclut également la gestion des souvenirs : combien de cadeaux prévoir, comment les distribuer…
En bref, mon objectif est de faire en sorte que l’expérience client reste mémorable. Qu’elle incarne le sens de l’hospitalité à la française.

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, à Arena Bercy. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ?

CHLOÉ : Accueillir les JOP chez nous, c’est un honneur ! C’est un événement mondial, suivi par des millions de personnes, et en tant que passionnée de sport et professionnelle de l'événementiel, je ressens une immense fierté de pouvoir participer à cette aventure et à son organisation dans notre pays. C’est un chapitre inédit dans ma carrière. D'autant plus que cela se passe à Bercy, dans notre arena mythique, reconnue comme la deuxième meilleure arena mondiale. C'est assez incroyable de se dire que nous accueillerons des compétitions de gymnastique, de basket et de trampoline ici.

CHARLES-ÉRIC Pour moi, les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) doivent être une grande fête, non seulement pour le pays hôte, mais aussi pour les visiteurs du monde entier. Il est de notre devoir de garantir une expérience exceptionnelle, digne de ce qu’ils ont investi pour assister aux sessions.

Lorsqu’on m’a proposé de travailler sur ces JOP, j’ai immédiatement accepté, voyant cela comme un impératif personnel et professionnel. Je suis ravi de participer à leur organisation, qui a été (et demeure) très instructive ! La montée en charge rapide des préparatifs a été un défi stimulant, qui m’a permis de jongler entre mes responsabilités actuelles à l’Accor Arena et la préparation de la future Arena Bercy. Ce n’était pas si facile, mais j’en tire un bilan très enrichissant. J’ai pu contribuer à un projet de grande envergure, tout en vivant pleinement ma passion pour l’événementiel. 

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy ? 

CHLOÉ : Probablement d’avoir su m’adapter à une organisation toute nouvelle. On travaille en collaboration avec Paris 2024, c’est quelque chose qui n’a jamais été vu auparavant, dans nos enceintes. Je suis arrivée moins d’un an avant les Jeux, alors je suis heureuse d’avoir su m’intégrer à ce processus. Il y avait tout à construire, et j’ai mis ma pierre à l’édifice.

CHARLES-ÉRIC : Justement, c’est d’avoir pu lier ce vrai métier passion qui consiste à gérer les hospitalités de la deuxième arena au monde (il faut le dire !) aux JOP. Le fait de préparer, d’imaginer cette arena se transformer et la voir enfin se métamorphoser pour accueillir un événement aussi incroyable. Et bien sûr, la partie managériale. C’est une mission où je gère de l’humain avant tout.

NOS ATHLÈTES #4

Apolline Bordelot, directrice adjointe billetterie de l’Accor Arena et Benjamin Dapoigny, chef de projet de la billetterie sport à l’adidas arena ont organisé le ticketing sur nos sites, pour les Jeux. Une tâche hautement stratégique, qui a commencé il y a bien longtemps, et qui sera mise à l’épreuve chaque jour de compétition. On a voulu savoir comment ils appréhendaient l’arrivée des détenteurs du précieux sésame. Une chose est sûre : ils avaient beaucoup de choses à nous raconter.

/ Publié le 04.07.24 /

Apolline & Benjamin

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

Apoline : Sur la préparation des Jeux, on m’a confié la mission de superviseur ticketing et de conseil pour chacune des arenas, BCY et CPL. J’ai donc conseillé et accompagné les équipes ticketing des JOP. Pendant les Jeux, je poursuivrai la supervision du ticketing sur le site de Bercy, uniquement. Que ce soit sur les litiges contrôle d’accès, guichet billetterie ou même ceux qui sont internes à la salle.
Pour contextualiser, la commercialisation a été opérée par les JOP. On va gérer, pour notre part, la partie exploitation/accueil. Par exemple, on devra intervenir lorsque l’on aura un litige sur une présentation de billet spectateur qui ne passe pas au scan. Après, il y a tout l’aspect de replacement en salle, s’il y a des imprévus techniques qui demandent à ce que des spectateurs soient déplacés. C’est un enjeu particulièrement fort : les JOP sont télédiffusés à travers le monde, et le rendu à l’image de la salle est important. Si certaines zones ne sont pas remplies, on devra faire en sorte d’harmoniser l’ensemble, d’assurer une répartition homogène. Mais globalement, on n’a pas trop de sujets. Dans chacun de nos sites, on est déjà quasi complets sur l’intégralité des sessions. 

Benjamin : Je suis superviseur ticketing. Ce qui signifie que je contrôle l’installation de nos espaces billetterie sur le site de CPL, vérifie que les configurations de la salle soient bien conformes à ce que les JOP ont décidé de commercialiser, que le parcours des différentes populations soit fluide… Cela suppose une étroite collaboration avec le service accueil spectateurs et sécurité.
Sur le site de CPL, nos loges seront vendues au grand public. Le grand public devra, bien sûr, récupérer le flux grand public et ne pas passer en hall VIP. Ça demande un certain travail du cheminement, de regarder si c’est cohérent, d’avoir la bonne signalétique…
En amont, je dois aussi vérifier que la partie technique (pose des caméras, des postes commentateurs…) soit cohérente avec ce que l’on a commercialisé pour éviter les litiges, et prendre en compte les installations qui peuvent avoir un impact sur nos jauges billetterie. On aura, également, un responsable en salle pour y gérer les litiges, comme la nécessité de changer de siège par exemple (personnes malades - vertige, handicap survenu après l’achat du billet… -, siège cassé…). En bref, on va devoir appliquer les procédures de Paris 2024. C’est leur événement. Ils vont installer leur process, leur matériel… On doit répondre au mieux à leur cahier des charges. Et pendant les JOP, on sera là pour superviser, gérer s’il y a des soucis. 

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, à Arena Bercy/Chapelle. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ?

Apoline : Travailler à Bercy, c’était un rêve professionnel. Et ce depuis le début de ma carrière. Mais j’imaginais surtout travailler sur la partie concerts et spectacles, que je connaissais. Je découvre depuis quelques années l’organisation fédérale et l’accueil d’événements sportifs. C’est clairement le plus gros événement mondial qu’on accueille dans nos salles cet été. Ça a fait émerger un rêve que je n’avais pas auparavant. J’ai toujours regardé le sport derrière ma télé, alors le fait de pouvoir le vivre de l’intérieur, c’est grisant. Je suis très impatiente de vivre ça.

Benjamin : Lorsque l’on m’a proposé d’intégrer PEC, je savais qu’il y avait cette possibilité de participer aux JOP. Ça fait plus de 10 ans que je suis dans la billetterie, et je suis un grand amateur de sport, alors je me suis spécialisé dans ce secteur.
Les JOP, c’est le plus grand événement au monde à livrer. Y participer, être pleinement acteur de son organisation, c’est une chance unique. J’ai eu la chance de travailler sur d’autres grands événements par le passé, comme la Coupe du monde féminine de football en 2019, la Coupe du monde de rugby à Nice dernièrement… Mais cet événement en question, c’est fou. C’est un peu le graal d’une carrière. Le truc qui n’arrive qu’une seule fois.
D’ailleurs, ça peut nous permettre d’apprendre d’autres choses sur le métier, de nous enrichir aussi bien professionnellement qu’humainement. On fait de belles rencontres, on en sort grandis, et on vit des émotions que l’on ne vivrait nul par ailleurs. 

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ?

Apoline : Sans aucun doute, ce qui me rend le plus fière, c’est d’occuper une fonction managériale depuis un an, lorsque j’ai repris la supervision du service billetterie. C’est cet engagement supplémentaire d’encadrement et de support, d’accompagnement de l’équipe qui me motive au quotidien. Et encore plus dans le cadre des Jeux, car je serai le premier numéro à contacter en cas de besoin.

Benjamin : La chose dont je suis le plus fier : avoir contribué avec l’équipe billetterie sport et la direction de l’adidas arena à la livraison de la salle. C’est pas tous les jours que l’on ouvre une arena. C’est un événement marquant d’avoir été acteur de sa mise en oeuvre, et d’avoir été là pour son inauguration. Depuis six mois, on voit nous outils s’appliquer, on les ajuste… et je pense qu’on est prêts désormais !

NOS ATHLÈTES #3

Mélissandre Dambury, manager adjoint 4S (sûreté, santé, sécurité, secours) et Julian Marcos, responsable event services (gestion des flux de services et accueil du grand public) ont tout mis en œuvre pour vous accueillir, de manière fluide et sécurisée, sur nos sites lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Ils nous expliquent comment appréhender un tel événement quand on a des fonctions si stratégiques pour le public.

/ Publié le 03.07.24 /

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

Melissandre : Mon rôle, pendant la préparation des Jeux, a été de m’occuper de la FA SEC (sécurité), qui chapeaute la sûreté, la sécurité incendie, le médical, les transports, les accréditations et EVS (event services) qui gère les volontaires. J’ai eu la mission de préparer tous les dispositifs, comme l’installation du barrièrage, la commande des caméras de surveillance, ou la gestion de la sécurité incendie et du dispositif prévisionnel de sécurité, entre autres.
Pendant les JOP, je serai Venue Security manager. Je vais devoir assurer le dialogue avec les parties prenantes « externes au site » (ville de Paris, préfecture de police, SNCF…). Ensemble, nous devrons coordonner tout le dispositif, de l’arrivée des publics à la gare, à leur entrée dans le site, jusqu’à leur évacuation du site après la compétition.

Julian : Pendant les JOP, je serai chargé des EVS (Event Venue Services) sur le site de La Chapelle. Mon rôle consistera à accueillir les spectateurs dès leur arrivée aux abords du site, les orienter à l’intérieur et les informer tout au long de leur présence chez nous, en m’assurant que les services proposés soient bien accessibles et disponibles : ça va des sanitaires aux concessions de restauration, en passant bien entendu par leur place en tribunes. Pour cela, j’ai une équipe de deux personnes (Alix et Aurore), et pas moins de 160 volontaires en moyenne par jour, notamment sur la partie OLY (olympique).

Avant les JOP, mon rôle, c’est de préparer la formation des volontaires, d’identifier les différentes missions qu’ils ont à remplir sur le site. Je tente de leur faire passer la meilleure expérience possible pour les garder motivés. Les volontaires, c’est comme des spectateurs qui nous donnent un coup de main, ils doivent vivre une expérience sympa, pas seulement venir nous aider !

Julian et Mélissandre

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, (Arena Bercy / Arerna Porte de la Chapelle). Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ?

Melissandre : Être la ville hôte des JOP, et plus encore, prendre pleinement part à leur organisation, c’est quelque chose que l’on ne vit qu’une fois. Il y a de ça un an, ma mère me disait « ce serait trop bien que tu bosses sur la sécurité des Jeux », et je l’ai fait. C’est une chance inestimable.
Et il faut le dire, l’Accor Arena, c’est une salle mythique. En tant que grande fan de basket - qui suit de très près les matchs de la NBA -, travailler ici, pour les Jeux et notamment les finales de basket… C’est un rêve éveillé. On veut tous voir une finale France-USA ici… non ?
Au delà de tout ça, je suis extrêmement heureuse d’être entourée d’une équipe aussi cool !

Julian : Ça me fait beaucoup de bien de découvrir un autre site - celui de La Chapelle - après 13 ans à l’Accor Arena, et d’aborder de nouvelles missions. Ça me permet d’exprimer davantage mon potentiel, de mettre à profit les connaissances que j’ai acquises comme lors de l’accueil des Coupes de France de hockey sur glace ou lors des championnats du monde en 2017, et d’en développer de nouvelles, au vu de l’envergure des JOP !

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ?

Melissandre : Ce dont je suis le plus fière, c’est clairement de pouvoir répondre du tac au tac aux interrogations sur les plans, pouvoir faire du conseil sur les plans, sur ce que l’on peut faire réglementairement ou pas… Et cette mission de mise en sécurité de la salle, bien sûr. Je suis arrivée il y a un an et on me témoigne déjà une grande confiance avec de telles responsabilités sur un événement d’une pareille amplitude.

Julian : C’est d’avoir réussi à créer un bon esprit d’équipe avec Alix et Aurore, avec qui je travaille sur les olympiades. Je suis particulièrement heureux qu’on m’ait proposé cette mission, qu’on ait reconnu mes capacités à pouvoir gérer. Je vais pouvoir découvrir une nouvelle salle, dans un nouvel environnement, plus large.

Avez-vous une anecdote concernant la préparation des JOP dans nos enceintes ?

Melissandre : La première semaine, quand je suis arrivée, j’avais 4 livrables à remettre pour Paris 2024. Un sur le schéma directeur sécurité pour BCY et CPL, et un sur les ressources de sécurité privées, pour les 2 sites également. J’ai fait mon grand bain dans le monde des livrables et ils ont été validés. Une arrivée mouvementée, qui m’a directement permis de rentrer dans le vif du sujet et de monter en compétences !

Julian : Ça me fait plaisir de passer du côté organisateur : j’ai fait partie de la sélection olympique des JOP de Salt Lake City en 2002, pour le hockey sur glace. J’étais très jeune à l’époque, ça me permet de me remémorer de beaux souvenirs. Certains ne le savent pas ici, mais j’ai 13 ans de hockey sur glace aux Gothiques d’Amiens derrière moi !

NOS ATHLÈTES #2

Nous avons demandé à Nathalie Grimaud, chargée de projet RSE, et Yvan Hamadene, responsable qualité et expérience client, de nous partager leur sentiment à l'approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

/ Publié le 26.06.24 /

Nathalie et Yvan

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

Nathalie : Ma mission : assurer que les engagements environnementaux et sociaux pris dans le cadre de nos engagements contractuels soient respectés sur les deux sites de compétition. Il s’agit d’une mission transverse, en interaction avec toutes les FA, qui concerne des enjeux aussi diversifiés que l’économie circulaire, la neutralité carbone, l’innovation sociale, l’inclusion des personnes en situation de handicap ou encore la création de valeur sur les territoires. Cela suppose de travailler sur les achats responsables que nous déployons, de briefer les prestataires stratégiques sur ces sujets, d’identifier les enjeux environnementaux et sociaux pour chaque domaine d’activité et de réaliser un reporting (suivi du Plan environnemental et social, outil carbone matière).

Yvan : Avant les JOP, mon rôle consiste à apporter mon expertise sur la planification, à anticiper les éléments bloquants sur les sujets nous concernant et à préparer mon équipe à la gestion d’un évènement de cette envergure.

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, à Arena Bercy/Chapelle. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ?

Nathalie : Évidemment, je suis très fière d’accueillir les Jeux sur nos sites et de prendre part à leur bon déroulement. C’est un événement vertigineux, hors normes, dont l’exposition médiatique massive nous oblige à l’excellence. ! On pourrait même parler d’un événement augmenté, d’ailleurs. « Augmenté » au sens « disproportionné ». Ça nous oblige à sortir de notre zone de confort, à relever des défis en permanence. D’ailleurs, c’est avant tout un défi collectif. Notre groupe n’est pas le seul concerné, nous embarquons avec les équipes de Paris 2024, des volontaires, des prestataires, des partenaires… Cet événement intègre des parties prenantes avec lesquelles nous n’avons pas forcément l’habitude de collaborer. C’est extrêmement stimulant !

Yvan : Je suis fier de participer à l’organisation de cet événement. Je l’aborde comme un challenge, et je le vois un peu comme une compétition aussi. Ça génère de l’engouement, de l’impatience, on est curieux de voir en quoi ça va consister en réalité parce qu’on est beaucoup sur la théorie pour l’instant. C’est parfois difficile de se projeter et de quantifier les besoins, mais j’ai une approche sereine, car j’ai été confronté à de hauts niveaux d’exigence par le passé. J’ai l’habitude de gérer des événements avec beaucoup de tension, un gros volume horaire !

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ?

Nathalie : C’est certainement de pouvoir rendre concret et traduire en actions opérationnelles les grands enjeux du développement durable au sein d’un événement. Par exemple, pour ce qui est des enjeux sociaux, je suis le dispositif « facilitateur de Paris 2024 » visant l’amélioration de l’insertion des personnes éloignées de l’emploi. Pour ce qui est des enjeux environnementaux, on va évidemment être sensibles à la préservation de la faune et de la flore, à la maîtrise de notre empreinte carbone... Par exemple, on veille au choix des équipements et matériaux et à leur réemploi en second vie, on propose avec les équipes de F&B des offres alimentaires moins carnées, ainsi qu’un sourcing local pour l’approvisionnement.

Finalement, ce que je trouve formidable, c’est l’héritage matériel et immatériel que nous laisseront les JOP : une agilité et des expertises nouvelles, puis des idées à explorer dans une logique d’amélioration continue.

Yvan : La mission dont je suis le plus fier, c’est d’avoir apporté un cadre, des connaissances de terrain. D’avoir partagé la vision de mon management participatif et créé une réelle dynamique d’équipe. Je sais qu’aujourd’hui, mon équipe se sent prête et armée pour participer à cette compétition !

Avez-vous une anecdote concernant la préparation des JOP dans nos enceintes ?

Nathalie : Je dois parfois passer de sujets transverses (tels que les achats responsables) à des sujets très opérationnels, importants pour l’expérience spectateurs. Exemple très récent : Paris 2024 doit garantir l’accès à l’eau pour les différents usages et les différentes populations sur chaque site (public, médias, workforce, athlètes…). Pour ce faire, il faut estimer le volume d’eau consommé. Cela nécessite de répertorier les équipements de nos infrastructures. Nous avons dû comptabiliser le nombre de… sanitaires. Et je peux d’ores et déjà vous dire que nous sommes dotés de 252 toilettes sur le site de Bercy !

Yvan : C’est important de sortir des clichés. On s’est initiés, avec mon équipe, à la manipulation de la monobrosse, que les agents d’entretien utilisent assez fréquemment. Et je peux vous affirmer que ce ne sont pas des appareils faciles d’utilisation ! Il faut savoir les dompter. À défaut d’avoir été efficaces… on a gagné en muscles, et en reconnaissance envers leur travail !

NOS ATHLÈTES #1

Nous avons demandé à Marion Marre, responsable adjoint des opérations pour La Chapelle Arena, et Samuel Cohen, responsable des opérations pour l’Arena Bercy, de nous donner leur ressenti à 50 jours de l’échéance. Ils sont en charge du "Back of house”, c’est à dire tout ce que le public ne voit pas, “les métiers de l’ombre” comme ils disent, et qui concernent la régie ou la logistique, par exemple. 

/ Publié le 06.06.24 /

Marion et Samuel

Quel est votre rôle pendant les JOP / la préparation des JOP ? 

MM : Il faut apporter des solutions et trouver des compromis. Il y a aussi une partie management, pour laquelle il faut savoir redonner du baume au coeur aux équipes dans les moments un peu compliqués. On le voit particulièrement à l’approche du montage !
 
SC : Notre rôle, c’est d’assurer la coordination des opérations qui se déroulent en amont. On doit veiller à ce que tous les acteurs coopèrent sur le terrain, pour l’organisation, les plannings… Voir si tout rentre dans les temps. Pendant les Jeux, si le travail est bien fait, je ne gère quasiment plu

Accueillir les JOP chez nous, c’est inédit et vous êtes pleinement impliqué dans leur organisation, ici, à Arena Bercy/Chapelle. Qu’est-ce que cela vous évoque ? Quel est votre ressenti ? 

SC : Je suis assez fier de travailler pour ce projet, de représenter les Jeux à Paris. Bercy, c’est mon quartier depuis que je suis gamin, donc ça me touche encore plus de l’organiser ici.
 
MM : Je ressens de la fierté, bien sûr, parce que c’est un projet majestueux. De l’excitation aussi : il me tarde d’y être et de vivre l’événement. Et c’est une grande première d’être co-organisateurs de cette manière là, avec Paris 2024 ! Habituellement, la ville hôte met à dispo des infrastructures et l’organisateur prend possession des lieux, chapeaute tout. Cette année, Paris 2024 délègue certaines activités à l’exploitant direct de l’infrastructure. Ça, c’est énorme ! 

Quelle est la mission dont vous êtes le plus fier depuis votre arrivée à Arena Bercy/Chapelle ? 

SC : C’est sûrement la refonte ! Le changement de visage du parc de Bercy qui s’est transformé en « broadcast compound » (régie vidéo/audio de la télévision internationale) pour l’occasion, on y a installé presque 100 bungalows. Ce travail a commencé début mai et il nécessite une grande flexibilité puisqu’on travaille en parallèle des événements classiques qui se passent dans l’enceinte, on doit s’adapter. 
 
MM : La mission dont je suis le plus fière, c’est l’aménagement de l’arena et de ses espaces. Une architecte est avec moi bien sûr, mais c’est comme si j’orchestrais la production des plans d’aménagement. Il faut se rendre compte que, contrairement aux productions qui ont accès à une partie de l’arena, Paris 2024 a accès à la quasi entièreté de l’enceinte ! C’est colossal.

Avez-vous une anecdote concernant la préparation des JOP dans nos enceintes ? 

MM : Chaque arena a accueilli un événement test. Pour nous, à l’Arena La Chapelle, c’était la compétition de para powerlifting. La scène, de forme hexagonale, se monte comme un lego. Sauf que… le lego ne s’assemblait pas. On a dû arrêter tout et réfléchir à un plan B en last minute, car il fallait que l’événement se produise malgré tout. On a refait des découpes sur place pour favoriser l’imbrication, mais c’était assez stressant. Au final, plus de peur que de mal, on a réussi !

SC : Quand je suis arrivé, on me parlait de « containment ». Pendant 1 semaine, j’étais perdu, je pensais qu’on parlait de container… Puis j’ai fini par apprendre que ce sont tous les passages de câbles, les chemins de câbles mis à disposition de tout le monde ! Tout semblait plus logique.
Dans la même veine, plus personne ne veut parler avec nous en fin de journée parce qu’on utilise trop de jargons techniques (rires)

Nicolas Dupeux porteur de la flamme !

C'est officiel, Nicolas Dupeux, CEO de Paris Entertainmet Company fera partie des 11.000 personnes sélectionnées par le comité d'organisation (COJOP), les sponsors et les territoires, pour porter la flamme olympique, le 15 juillet !

/ Publié le 05.06.24 /